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**Trois groupes d’acteurs sont à mobiliser :** * La population issue de la cathégorie administrative "gens du voyage". * Les organismes de collecte et de tri des déchets de métaux de la filière du recyclage. * Les entreprises qui rachètent et valorisent les déchets de métaux. **Une phase d’approche, de sensibilisation et de médiation.** Concernant la population des gens du voyage, il s’agit de faire prendre conscience des dommages environnementaux et sanitaires de leur activité telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée (pollution des sols et impacts sur la santé), mais également d’expliquer la règlementation de l’activité de ferraillage afin d’impulser une dynamique participative de travail avec eux. Il s’agit également de comprendre quelles sont leurs attente et quelle(s) forme(s) pourrait prendre un accompagnement afin d’améliorer leur conditions de travail et leurs revenus, et ainsi sortir de la précarité économique qui est la leur. De même, nombres de comptes rendu, de témoignages, soulignent le conflit existant entre les organismes de collecte et de tri et les gens du voyage. Certaines déchetteries ont fait le choix de s’équiper d’un système de sécurité coûteux afin de lutter contre le vol, d’autres ont fait le choix de programmes de chantiers d’insertion. Une initiative à Nantes Métropole montre que des partenariats économiques sont possibles. Il s’agit donc d’organiser la médiation entre les gens du voyage et les organismes de collecte et de tri sur le territoire du Grand Clermont afin de construire ensemble un avenir plus respectueux du travail des uns et des autres et profitable à l’ensemble de la société. Il s’agit donc de valoriser les savoir-faire des gens du voyage et trouver des complémentarités de missions au sein de cette filière. **Une phase d’étude de la filière officielle et non officielle.** Il s’agit durant cette phase d’établir un diagnostic fin de l’activité officielle et non officielle de la chaîne de récupération et de revente des métaux et des véhicules hors d’usage sur le territoire. Une analyse organisationnelle et un chiffrage économique détaillé et fiable de l’activité exercée à l’heure actuelle par l’ensemble des acteurs sont primordiaux afin que la ou les solutions élaborées soient réalistes. La difficulté de cette analyse est qu’elle touche une activité très peu visible de la part des gens du voyage mais également des entreprises qui achètent les stocks de ferraille, et non officiellement quantifiée. Une méthodologie d’approche basée sur l’écoute, le dialogue et la co-construction permettra d’instaurer un climat de confiance afin que les acteurs acceptent de communiquer sur l’organisation de leur activité, permettant ainsi une analyse au plus près de la réalité. **Une co-construction de l’avenir de la filière du recyclage.** Grâce à la dynamique d’action instaurée pendant les phases amonts et décrite ci-dessus, l’AGSGV 63 aspire ici à définir avec l’ensemble des acteurs concernés le partenariat économique et juridique envisageable pour l’avenir. Même s’il n’est pas possible aujourd’hui de dire quelles seront les perspectives précises au problème actuel de l’activité de ferraillage des gens du voyage, il semble cependant que la prise en compte de l’activité exercée par ces derniers passe par une valorisation et une reconnaissance professionnelle et économique du métier qu’ils exercent depuis des générations. Il s’agit donc de définir avec l’ensemble des acteurs la place possible et acceptable par tous de l’activité que pourraient exercer les gens du voyage concernés, dans la filière réglementaire du recyclage. **Une qualification de l’offre d’activité envisagée.** Il s’agira ici de qualifier l’offre d’activité que pourrait exercer les gens du voyage dans la filière réglementaire et définit dans la phase ci-dessus. Cette qualification de l’offre passe par un chiffrage de la viabilité économique de l’activité envisagée, un chiffrage de l’investissement de départ permettant la création d’infrastructures aux normes, une recherche de foncier et le statut juridique possible. Il pourra également être question de la validation des compétences des voyageurs. L’investissement de départ nécessaire à l’activité peut représenter un coût important que les voyageurs ne seront pas à même de supporter seuls. Il est donc probable qu’un investissement public/privé soit nécessaire. Plusieurs statuts juridiques existent (Société Public Local, Groupement d’Intérêt Economique, Société Coopérative d’Intérêt Collectif,…) et doivent donc être étudiés au regard des préconisations définies. **Une phase finale :** * Présentation de l’offre d’activité élaborée à l’ensemble des partenaires du territoire du Grand Clermont mais également à un public plus large dans le cadre de la capitalisation d’expérience. * Mise en place de l’organisation partenariale pour l’accompagnement des entrepreneurs pour la concrétisation du projet élaboré et validé. Il s’agira ici d’identifier et de mobilis (French)

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201502380

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