ERDF — UNIVERSITE LE HAVRE (ISEL) — BIOGNV PROJECT (Q3681143)
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Project Q3681143 in France
Language | Label | Description | Also known as |
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English | ERDF — UNIVERSITE LE HAVRE (ISEL) — BIOGNV PROJECT |
Project Q3681143 in France |
Statements
49,715.29 Euro
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124,288.23 Euro
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40.0 percent
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30 June 2020
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UNIVERSITE LE HAVRE NORMANDIE
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76600
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Le projet BioGNV SeinePort Europe a pour ambition de développer la filière biométhane en Normandie, de la production du biométhane, par méthanisation de matières organiques, à sa distribution et sa consommation sous forme de gaz naturel compressé par les véhicules de transport routier, dans une logique d'économie circulaire « du champ à la roue .Le biométhane peut être produit de deux manières Par captage direct du gaz émis par les déchets en ISDND (Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux, ou décharges),Par méthanisation de matières premières fermentescibles dans des installations dédiées.Le mélange gazeux produit, constitué de 45 à 90% de méthane et de 10% à 40% de CO, une fois épuré à une qualité équivalente à celle du gaz naturel devient miscible avec ce dernier.La valorisation du biométhane peut se faire de trois manières : Par utilisation directe sur le site de production, où, une fois comprimé, il peut alimenter une station de carburant bioGNV,Par injection dans le réseau de transport et de distribution de gaz, où il se mélange avec le méthane « fossile et sert à tous les usages de ce dernier, Par liquéfaction sous forme de GNL, ce qui permet alors de le transporter par camion et d'alimenter des stations de carburant éloignées du réseau de transport et de distribution de gaz. Ce procédé est encore au stade expérimental (projet BioGNVAL à Valenton).Les objectifs fixés par l'Etat dans l'arrêté du 24 avril 2016 relatif aux objectifs de développement des énergies renouvelables sont les suivants :Pour l'injection de biométhane dans le réseau de gaz, atteindre 1,7 TWh en 2018 et 8 TWh en 2023 ;Pour le bioGNV, soutenir le développement du bioGNV pour atteindre 0,7 TWh consommé en 2018 et 2 TWh en 2023, dans la perspective que le bioGNV représente 20 % des consommations de GNV en 2023L'injection de biométhane produit par méthanisation dans les réseaux de distribution et de transport de gaz est récente (2011) et pour l'instant encore peu développée. Actuellement, il n'existe aucune installation de méthanisation injectant du biométhane sur le périmètre normand.Utilisé sous forme de gaz naturel compressé, le biométhane est un carburant avantageux pour le secteur du transport routier :Il offre jusqu'à 97% de réduction d'émissions de CO,Il n'émet aucune particule fine,Il permet de réduire de 40 à 90 % des émissions d'autres polluants : ozone, monoxyde de carbone etc.,Son prix est de 30% inférieur au gasoil (0,6 €/kg contre 0,9 €/l),Il répond à la norme Euro 6.La motorisation au gaz naturel (GNV) est une technologie mature, vieille de plus de 150 ans (et plus ancienne que le moteur diesel !) mais peu développée en France (13 000 véhicules en France contre 730 000 en Italie par ex.). Ce sont surtout des flottes « captives (transports urbains, bennes à ordure ménagère, véhicules d'entreprises) qui ont adopté cette technologie, alors qu'il existe des véhicules performants sur le marché, aussi bien en VL qu'en PL.De fait, cette technologie est encore très absente du transport routier de marchandises, alors que celui-ci émet 50% des émissions de CO du secteur des transports (et qu'il ne représente que 25% de la circulation routière).La Normandie est particulièrement concernée par ces deux problématiques, étant d'une part une terre agricole, propice à la méthanisation, et un fort axe de transport routier de marchandises, en particulier par la présence des ports de la Seine. (French)
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The BioGNV Seineport Europe project aims to develop the biomethane sector in Normandy, from the production of biomethane, by methanisation of organic matter, to its distribution and consumption in the form of natural gas compressed by road transport vehicles, in a circular economy logic "from field to wheel. Biomethane can be produced in two ways By direct capture of the gas emitted by waste in ISDND (Non-Dangerous Waste Storage Facilities, or landfills), by methanisation of fermentable raw materials in dedicated facilities.The gaseous mixture, consisting of 45 to 90 % methane and 10 % to 40 % CO, once purified to a quality equivalent to that of natural gas becomes miscible with the latter.The recovery of biomethane can be done in three ways: By direct use at the production site, where, once compressed, it can supply a bioGNV fuel station,By injection into the gas transmission and distribution system, where it mixes with the methane “fossile” and is used for all uses of the latter, By liquefaction in the form of LNG, which then allows it to be transported by truck and feed fuel stations away from the gas transmission and distribution network. This process is still at the experimental stage (BioGNVAL project in Valenton).The objectives set by the State in the decree of 24 April 2016 on renewable energy development objectives are: the injection of biomethane into the gas network, to reach 1.7 TWh in 2018 and 8 TWh in 2023;For bioGNV, support the development of bioGNV to reach 0.7 TWh consumed in 2018 and 2 TWh in 2023, in view of the fact that bioGNV represents 20 % of GNV consumption in 2023. Currently, there are no methanisation facilities injecting biomethane into the Norman perimeter.Used as compressed natural gas, biomethane is a fuel beneficial for the road transport sector: It offers up to 97 % CO emission reduction,It emits no fine particle,It allows to reduce emissions of other pollutants by 40 to 90 %: ozone, carbon monoxide etc.,Its price is 30 % lower than diesel (EUR 0.6/kg versus EUR 0.9/l),It meets the Euro 6 standard.The natural gas engine (NGV) is a mature technology, more than 150 years old (and older than the diesel engine!) but little developed in France (13,000 vehicles in France compared to 730,000 in Italy for example). It is mainly “captive” fleets (urban transport, garbage dumpsters, company vehicles) that have adopted this technology, while there are efficient vehicles on the market, both in LV and PL. Indeed, this technology is still very absent from road freight transport, while it emits 50 % of CO emissions from the transport sector (and only 25 % of road traffic). Normandy is particularly concerned by these two issues, being, on the one hand, agricultural land, suitable for methanisation, and a strong road haulage axis, particularly through the presence of the Seine ports. (English)
18 November 2021
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Identifiers
17P05288
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