TAPAJ — Alternative Work Payed On the Day (Q3703602): Difference between revisions
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TAPAJ – Alternative Arbeit Am Tag bezahlt | |||
Revision as of 16:50, 26 November 2021
Project Q3703602 in France
| Language | Label | Description | Also known as |
|---|---|---|---|
| English | TAPAJ — Alternative Work Payed On the Day |
Project Q3703602 in France |
Statements
653,959.34 Euro
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1,429,106.94 Euro
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45.76 percent
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1 January 2019
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30 June 2021
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Groupe SOS Solidarités
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Afin de favoriser l’accès à l’emploi des jeunes les plus en difficulté en Provence Alpes Côte d’Azur, le Groupe SOS Solidarités a mis en place dès 2015 le programme TAPAJ. Ce programme innovant d’insertion professionnelle a pour objectif principal de favoriser l’accès à l’emploi aux jeunes les plus éloignés de l’emploi de par leurs problématiques sociales, judiciaires ou de santé. Il met en œuvre une pédagogie spécifique qui favorise la remobilisation, la valorisation du jeune et son placement dans une dynamique positive. L’attractivité du programme pour le jeune repose sur la proposition d’heures de travail payées en fin de journée, sans conditions d’accès hormis l’âge. La première approche avec le jeune est permise en réponse à son besoin de gagner de l’argent rapidement. TAPAJ est un programme d’accompagnement spécifique permettant aux jeunes en errance, marginaux, éloignés de l’emploi, d’être rémunérés en fin de journée, pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. Ce programme apporte une réponse adaptée à ces jeunes que leurs problématiques sociales, éducatives et sanitaires tiennent éloignés des dispositifs de droit commun. Ainsi, l’entrée du jeune dans le parcours d’accompagnement s’amorce par une mise en situation professionnelle encadrée à bas seuil d’exigence. L’innovation de TAPAJ est en effet d’engager l’accompagnement du jeune par une mise en situation professionnelle courte et rémunérée en fin de journée. Les jeunes sont sensibles à la proposition d’un revenu légal, rétribué le jour- même. En effet, ce ne sont pas des jeunes en demande d’un suivi social, de traitement de leurs addictions ou d’accompagnement sur leurs problématiques judiciaires. Ils sont en premier lieu à la recherche d’argent. La proposition de travailler 4 heures et de percevoir 40€, ce qui correspond à la moyenne d’une journée de mendicité, retient donc fortement leur attention et leur permet d’intégrer le dispositif par ce biais. La mise en situation professionnelle rémunérée est alors utilisée comme levier pour permettre au jeune d’accéder à un accompagnement visant l’inclusion sociale par la levée des freins à l’emploi. La demande d’accompagnement socio-professionnel viendra ensuite plus naturellement, après la mise au travail. En effet, tous les freins (absence de logement, mésestime de soi, méconnaissance des codes de l’environnement professionnel, usage de substances psychoactives impactant le rythme de vie/l’équilibre/les relations sociales/la motivation générale/l’employabilité, non-recours aux droits, situations administratives complexes, méconnaissance des structures-ressources de droit commun, situations juridiques non régularisées…) vont apparaître avec la remise à l’emploi et le chargé d’accompagnement sera chargé de les lever, en favorisant l’appropriation de son parcours par le jeune grâce à l’émergence d’un empowerment permis par la revalorisation. Le projet comporte 3 grandes phases : 1. **Prise de contact et mise en situation professionnelle** - Un chantier par semaine sur 4h par groupe de 5 jeunes encadrés par un éducateur technique. Un salaire de 10 €/h versé à la fin de la journée. Cette phase est sans limite de durée, c’est à dire qu’elle sera renouvelée autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que le jeune soit jugé prêt pour intégrer la phase 2. 2. **Immersion professionnelle, prise en charge et accompagnement complet vers l’insertion socio-professionnelle** - Augmentation du volume horaire travaillé. Proposition de contrat de travail de 80 heures réparties sur une période de deux mois avec rémunération à la fin de chaque mois . Mise à plat de la situation administrative et sociale. Durée de la phase 2= 2 mois renouvelables 3. **Préparation au maintien dans l’emploi** \- Expérimentation de missions autonomes avec l’association intermédiaire partenaire ou intérim. Accompagnement des projets d’insertion professionnelle (formations qualifiantes, chantiers d’insertion, chantiers éducatifs, contrats de droit commun…). Durée de la phase 3= 3 à 6 mois. Le lien avec le jeune est maintenu jusqu’à stabilisation dans la situation d’emploi, après quoi, il est invité à solliciter les professionnels selon ses besoins. (French)
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In order to promote access to employment for young people most in difficulty in Provence Alpes Côte d’Azur, the SOS Solidarités Group set up the TAPAJ programme in 2015. The main objective of this innovative vocational integration programme is to promote access to employment for young people who are furthest away from employment because of their social, judicial or health problems. It implements a specific pedagogy that promotes the remobilisation, the valorisation of young people and their placement in a positive dynamic. The attractiveness of the programme for young people is based on the proposal of paid working hours at the end of the day, without conditions of access other than age. The first approach with the young person is allowed in response to his need to make money quickly. TAPAJ is a specific support programme which allows young people in wandering, marginal, away from employment, to be paid at the end of the day, for a professional activity which does not require a particular qualification or professional experience and does not engage them over the duration. This programme provides an appropriate response to these young people who are kept away from the ordinary legal systems of their social, educational and health problems. Thus, the young person’s entry into the accompaniment path begins with a supervised working situation with a low threshold of requirement. TAPAJ’s innovation is indeed to engage young people with a short and paid job placement at the end of the day. Young people are sensitive to the proposal of a legal income, paid the same day. Indeed, they are not young people who ask for social follow-up, treatment of their addictions or support on their legal problems. They are in the first place looking for money. The proposal to work 4 hours and receive EUR 40, which corresponds to the average of a day of begging, therefore attracts their attention and allows them to integrate the system through this. Paid work placement is then used as a lever to enable young people to access support aimed at social inclusion by removing barriers to employment. The request for socio-professional support will then come more naturally after the start of work. Indeed, all the obstacles (absence of housing, lack of self-esteem, lack of awareness of the codes of the working environment, use of psychoactive substances affecting the rhythm of life/balance/social relations/general motivation/employability, non-recourse to rights, complex administrative situations, lack of awareness of the structures-resources of ordinary law, legal situations not regulated...) will arise with the return to employment and the support officer will be responsible for removing them, by promoting the appropriation of his course by the young person through the emergence of empowerment allowed by the upgrading. The project consists of three main phases: 1. **Contact and job placement** — One site per week over 4 hours per group of 5 young people supervised by a technical educator. A salary of EUR 10/h paid at the end of the day. This phase is without any time limit, i.e. it will be renewed as many times as necessary until the young person is deemed ready to enter Phase 2. 2. **Professional immersion, care and full support towards socio-professional integration** — Increase in the volume of hours worked. Proposed employment contract of 80 hours spread over a period of two months with pay at the end of each month. Updating of the administrative and social situation. Duration of phase 2 = 2 months renewable 3. **Preparation for retention in employment** \- Experimentation of autonomous missions with the intermediate partner or interim association. Support for vocational integration projects (qualifying training, integration sites, educational sites, contracts under ordinary law, etc.). Duration of phase 3= 3 to 6 months. The link with the young person is maintained until stabilisation in the employment situation, after which he is invited to seek the professionals according to his or her needs. (English)
22 November 2021
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Identifiers
201800844
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