ERDF — ACTALIA — MOBIDIC PROJECT — ANR (Q3673628): Difference between revisions
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Normal rank | |||
Revision as of 15:22, 24 November 2021
Project Q3673628 in France
| Language | Label | Description | Also known as |
|---|---|---|---|
| English | ERDF — ACTALIA — MOBIDIC PROJECT — ANR |
Project Q3673628 in France |
Statements
36,903.28 Euro
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147,672.2 Euro
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24.99 percent
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16 November 2015
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30 December 2020
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ACTALIA
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49°6'46.08"N, 1°4'46.38"W
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50000
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Les protozoaires Cryptosporidium spp, Giardia duodenalis et Toxoplasma gondii sont reconnus comme des priorités en termes de santé publique, notamment en raison de leur transmission possible via l'eau à l'homme. A l'heure actuelle, leur détection dans l'eau se fait par immunofluorescence (IF) après filtration de volumes d'eau importants (20 à 100 L). Cependant, cette méthodologie souffre de nombreux inconvénients : coût, chronophage (filtration+IF), et dépendante d'un personnel expérimenté. Par ailleurs, les résultats obtenus par filtration d'eau varient selon les paramètres physico-chimiques et météorologiques, particulièrement importants dans le contexte actuel de changement climatique. Ce projet propose d'utiliser la capacité de bioaccumulation de ces protozoaires par les mollusques bivalves, pour évaluer le niveau de contamination des eaux. Les mollusques présentent l'avantage d'être représentatifs de l'environnement dans lequel ils vivent, d'avoir un caractère intégrateur de la contamination limitant ainsi la variabilité des mesures dans le temps et l'espace. Afin de pouvoir mettre en place une surveillance des eaux sur une échelle géographique large et permettre la comparaison entre différentes sources d'eau (douces et marines), deux espèces de moules vont être considérées : la moule bleue (Mytilus edulis) et la moule zébrée (Dreissena polymorpha).Cette approche innovante nécessite de lever un certain nombre de verrous : 1) disposer d'une procédure sensible pour l'extraction simultanée des 3 protozoaires, leur détection et leur quantification dans les mollusques; 2) corréler les niveaux de contamination des eaux avec la charge mesurée dans les tissus de mollusques ; 3) caractériser les paramètres environnementaux et physiologiques qui modifient la capacité d'accumulation des protozoaires. Importance du cofinancement au regard de la stratégie ACTALIA :A ce jour, ACTALIA Sécurité des Aliments est reconnu au niveau national comme centre référent en virologie alimentaire. Ce positionnement, soutenu par la Région depuis plusieurs années, a pu se faire via l'UMT ACTIA VIROCONTROL avec l'Université de Nancy et au travers de projets de recherche publique cofinancés. ACTALIA est désormais le partenaire privilégié de l'Administration et des industriels sur ce danger biologique maintenant avéré.Les parasites protozoaires représentent des dangers émergents dans les végétaux et coquillages crus et l'eau. Il est donc nécessaire de développer une expertise qui sera mise à disposition des professionnels et des autorités compétentes dans les prochaines années, et ACTALIA a pour ambition de devenir le centre technique référent sur ces dangers dans les aliments. Ce projet ANR s'intègre dans l'UMT ACTIA PROTORISK, en partenariat l'université de Reims (2015-2019), qui contribuera au positionnement d'ACTALIA au niveau national. Les projets de recherche publique avec des laboratoires référents et des entreprises permettent de développer cette expertise et un cofinancement est nécessaire pour mener à bien ces projets financés à 50% et conforter le positionnement stratégique d'ACTALIA en sécurité des aliments.Intérêt de ce projet pour la région :Le projet s'inscrit dans un contexte actuel de dégradation de la qualité des eaux sur le territoire normand. Le nouvel outil proposé pour mesurer la qualité des eaux de manière intégrative, devrait permettre de répondre aux enjeux de la région visant au maintient de la qualité de ses eaux destinées à l'aquaculture et aux activités récréatives. Cette approche pourrait être élargie à d'autres pathogènes d'origine fécale (bactéries, virus) afin de mettre en place des plans de surveillance robustes et complets dans les zones considérées comme à risque, en eaux douces et en eaux de mer. A long terme, ce projet constitue une plus-value pour la Normandie, qui sera renforcée sur le territoire, par les connaissances et l'expertise acquises par ACTALIA dans le cadre de ce programme. (French)
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Protozoa Cryptosporidium spp, Giardia duodenalis and Toxoplasma gondii are recognised as public health priorities, in particular because of their possible transmission via water to humans. At present, they are detected in water by immunofluorescence (IF) after filtration of large volumes of water (20 to 100 L). However, there are many disadvantages to this methodology: cost, timing (filtration+IF), and dependent on experienced staff. In addition, water filtration results vary according to the physico-chemical and meteorological parameters, which are particularly important in the current climate change context. This project proposes to use the bioaccumulation capacity of these protozoa by bivalve molluscs to assess the level of water contamination. Molluscs have the advantage of being representative of the environment in which they live, that they have an integrative character of contamination thereby limiting the variability of measurements over time and space. In order to be able to implement water monitoring on a wide geographical scale and allow comparison between different water sources (soft and marine), two species of mussels will be considered: the blue mussel (Mytilus edulis) and the zebra mussel (Dreissena polymorpha).This innovative approach requires lifting a number of locks: 1. have a sensitive procedure for the simultaneous extraction of the 3 protozoa, their detection and quantification in molluscs; 2) correlate water contamination levels with the measured load in mollusc tissues; 3) characterise the environmental and physiological parameters that alter the accumulation capacity of protozoa. Importance of co-financing in relation to the ACTALIA strategy: To date, ACTALIA Food Safety is recognised at national level as the focal point for food virology. This positioning, supported by the Region for several years, has been possible through UMT ACTIA VIROCONTROL with the University of Nancy and through co-financed public research projects. Actalia is now the privileged partner of the Administration and industrialists on this biological hazard now proven.Protozoan parasites represent emerging hazards in raw plants and shellfish and water. It is therefore necessary to develop expertise that will be made available to professionals and competent authorities in the coming years, and ACTALIA aims to become the technical centre for these hazards in food. This ANR project is part of the UMT ACTIA PROTORISK, in partnership with the University of Reims (2015-2019), which will contribute to ACTALIA’s positioning at national level. Public research projects with reference laboratories and companies allow the development of this expertise and co-financing is necessary to carry out these 50 % funded projects and to reinforce ACTALIA’s strategic position in food safety. The proposed new tool to measure water quality in an integrative manner should address the region’s challenges to maintaining the quality of its aquaculture and recreational water. This approach could be expanded to include other faecal pathogens (bacteria, viruses) to put in place robust and comprehensive monitoring plans in areas considered to be at risk, freshwater and seawater. In the long term, this project constitutes an added value for Normandy, which will be strengthened in the territory, by the knowledge and expertise acquired by ACTALIA under this programme. (English)
18 November 2021
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Identifiers
16P05333
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