Development of Youth Service Cooperatives (Q3676966)
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Project Q3676966 in France
Language | Label | Description | Also known as |
---|---|---|---|
English | Development of Youth Service Cooperatives |
Project Q3676966 in France |
Statements
121,729.46 Euro
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244,240.48 Euro
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49.84 percent
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1 January 2016
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31 December 2017
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COOPERER POUR ENTREPRENDRE
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**Une Coopérative jeunesse de services (CJS) est une entreprise éphémère** portée par **un groupe d'adolescents de 16 à 18 ans**. Le temps d'un été, ils s'investissent et créent une activité dans leur quartier ou leur commune en proposant leurs services à des entreprises, des administrations et des particuliers. Ils sont en cela accompagnés par deux animateurs et un comité local, composé d'acteurs économiques (pôle de développement de l'Economie Sociale et Solidaire, Coopérative d’Activité et d’Emploi, entreprises...), de structures jeunesses et d'éducation populaire, de collectivités locales, d'acteurs institutionnels (Maisons de l'Emploi, Direction de Quartiers, etc.) et de personnes investies sur le territoire (militants associatifs, habitants...). **La CJS est à la fois un projet de territoire et un espace d'éducation à l'entrepreneuriat et à la coopération.** Ces objectifs sont multiples et complémentaires : les jeunes vont y expérimenter l'engagement, apprendre à travailler ensemble, appréhender concrètement le territoire où ils vivent, et découvrir le monde de l’entreprise. C’est aussi pour eux une expérience valorisante. Valorisation financière : ils se versent leurs premiers salaires. Valorisation personnelle : ils sont reconnus comme des acteurs du territoire. Ces coopératives un peu particulières ont été découvertes par des acteurs de l'économie sociale et solidaire, lors d'un voyage au Québec. Là-bas, elles existent depuis 25 ans et se comptent par centaines. De retour en France, ils ont adapté le concept au contexte national et ont lancé une expérimentation en Bretagne portée par le réseau Coopérer pour entreprendre, la chambre régionale de l'ESS et les pôles de développement de l'ESS. C'est ainsi que sont nées les trois premières CJS françaises en 2013 à Rennes, au cœur d'un quartier populaire, à Quintin, une commune rurale des Côtes-d'Armor, et à Quimper. En 2014, on comptait huit coopératives réparties sur deux régions (Bretagne et Pays de la Loire). En 2015, le projet a fait des émules et 21 CJS se sont concrétisées sur 6 régions (Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Nord Pas de Calais, Rhône Alpes et Martinique). Le projet a besoin de se **structurer nationalement et régionalement** pour répondre aux demandes d'information, **appuyer les comités locaux** porteurs de projet de CJS, **former et outiller les animateurs** qui encadreront les jeunes. Une gouvernance doit se construire pour consolider la dynamique partenariale du projet et en conserver l'ADN. Pour développer le projet à grande échelle, il est nécessaire de consolider le modèle économique des CJS, de lever les freins juridiques et techniques et de clarifier le cadre réglementaire. **L'appellation CJS dans son sens le plus strict concerne l'entreprise coopérative créée par le groupe de jeunes adolescents. Cette entreprise ne fait pas l'objet d'une entité juridique propre, elle est portée par une Coopérative d'Activités et d'Emploi (CAE). Les jeunes utilisent son n° de SIRET, facture au nom de la CAE et c'est la CAE qui porte leur rémunération (par le biais d'un contrat CAPE Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise). La CJS dispose dans la comptabilité de la CAE d'une section analytique propre qui permet de calculer son résultat et les rémunérations des jeunes.** **En amont de la période estivale, le projet CJS est initié et mis en place par un groupe d'acteurs locaux (structures ESS, jeunesse et éducation populaire, CAE, collectivités locales, citoyens...) appelé comité local. C'est un collectif qui n'a pas d'existence juridique propre. l'un des partenaires porte juridiquement et économiquement le projet (demandes de subvention, salaire des animateurs, indemnisations des intervenants...). le comité local a pour mission de mettre en place toutes les conditions de réussite du projet CJS : recherche de financements, communication et sensibilisation des jeunes du territoire, recrutement des animateurs, encadrement des animateurs, suivi et évaluation de l'expérience et pendant la période estivale fait le lien entre la CJS et le territoire (mise en réseau, appui dans les démarches, formations complémentaires). Pour chaque CJS il y a donc un comité local qui met en place et pilote le projet.** **Dans chaque comité local 3 structures jouent un rôle prépondérant :** * **l'une anime le comité local, elle est en charge de l'organisation des réunions, la mobilisation des membres du comité local, l'organisation de la promotion du projet.... Il s'agit la plupart du temps d'une structure de l'ESS (pole de développement ESS quand ils existent), parfois d'une collectivité locale.** * **une CAE, dénommée parrain économique, porte juridiquement l'activité de la CJS, en assume la responsabilité légale et accompagne les animateurs sur le volet économique et entrepreneurial (faire les factures, établir la stratégie commerciale, calculer les prix, calculer les rémunérations....)** * **une structure jeunesse, dénommée par (French)
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**A Youth Services Cooperative (CJS) is an ephemeral enterprise** run by **a group of adolescents aged 16 to 18**. By the time of a summer, they invest and create an activity in their neighbourhood or municipality by offering their services to businesses, administrations and individuals. They are accompanied by two facilitators and a local committee, composed of economic actors (centre of development of the Social and Solidarity Economy, Coopérative d’Activité et d’Emploi, enterprises, etc.), youth structures and popular education, local authorities, institutional actors (Employment Houses, Direction de Quartiers, etc.) and persons invested in the territory (associative members, inhabitants, etc.). **The CJS is both a territorial project and an area of education for entrepreneurship and cooperation.** These objectives are multiple and complementary: young people will experience commitment, learn to work together, understand the territory in which they live, and discover the world of business. It is also a rewarding experience for them. Financial valuation: they pay their first wages. Personal valuation: they are recognised as actors in the territory. These very specific cooperatives were discovered by social and solidarity economy players during a trip to Quebec. There, they have been in existence for 25 years and are numbered by hundreds. Back in France, they adapted the concept to the national context and launched an experiment in Brittany led by the Cooperator network to undertake, the regional chamber of the ESS and the development hubs of the ESS. The first three French CJSs were born in 2013 in Rennes, in the heart of a popular neighbourhood, Quintin, a rural commune in Côtes-d’Armor, and Quimper. In 2014, there were eight cooperatives in two regions (Britain and Pays de la Loire). In 2015, the project was emulated and 21 CJS took place in 6 regions (Britain, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Nord Pas de Calais, Rhône Alpes and Martinique). The project needs to **structure nationally and regionally** to respond to requests for information, **support local committees** project leaders of CJS, ** train and equip facilitators** to mentor youth. Governance must be built to consolidate the project’s partnership dynamics and preserve its DNA. In order to develop the project on a large scale, it is necessary to consolidate the economic model of the CJS, to remove the legal and technical barriers and to clarify the regulatory framework. **The term CJS in its strictest sense concerns the cooperative enterprise created by the group of young teenagers. This undertaking is not the subject of a legal entity of its own, it is carried by a Coopérative d’Activities et d’Emploi (CAE). Young people use its SIRET number, invoice on behalf of the CAE and it is the CAE that bears their remuneration (through a CAPE Contract Support Contract for the Enterprise Project). The CJS has an own analytical section in the accounts of the CAE which allows the calculation of its result and the remuneration of young people.**Before the summer period, the CJS project is initiated and implemented by a group of local actors (ESS structures, youth and popular education, CAE, local authorities, citizens...) called the local committee. It is a collective that has no legal existence. One of the partners legally and economically carries the project (subsidy applications, salaries of facilitators, compensation for stakeholders...). The mission of the local committee is to put in place all the conditions for success of the CJS project: research for funding, communication and awareness-raising among young people in the region, recruitment of facilitators, supervision of facilitators, monitoring and evaluation of experience and during the summer period makes the link between the CJS and the territory (networking, support in approaches, further training). For each CJS there is therefore a local committee that sets up and pilots the project.** **In each local committee 3 structures play a leading role:** * **one animates the local committee, it is in charge of organising meetings, mobilising the members of the local committee, organising the promotion of the project.... Most of the time it is a structure of the ESS (the ESS development cluster where they exist), sometimes a local authority.** * **a CAE, called economic sponsor, legally carries the activity of the CJS, assumes legal responsibility and accompanies the facilitators on the economic and entrepreneurial aspects (make invoices, establish the commercial strategy, calculate prices, calculate remuneration....)** **a youth structure, named by (English)
18 November 2021
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Identifiers
201505737
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